Créer son entreprise ne signifie pas toujours partir de zéro.
Reprendre un fonds de commerce existant est une stratégie souvent plus rapide, plus sécurisante, et plus rentable pour démarrer une activité.
Que ce soit dans la restauration, les services, le retail ou l’artisanat, la reprise permet de s’appuyer sur une clientèle existante, un local aménagé, un historique d’activité… à condition bien sûr de savoir évaluer la valeur réelle du fonds.
Dans cet article, on vous explique comment fonctionne une reprise de fonds de commerce, pourquoi c’est une option à envisager dès le début de votre projet, et quels outils utiliser pour sécuriser votre investissement, comme l’avis de valeur proposé par la plateforme Data-B.
Qu’est-ce qu’un fonds de commerce ?
Le fonds de commerce est un ensemble d’éléments nécessaires à l’exploitation d’une activité commerciale, à l’exclusion des murs (le local n’est pas toujours vendu avec).
Il comprend :
- La clientèle
- Le droit au bail
- L’enseigne, les licences éventuelles (IV, restaurant, etc.)
- Le mobilier, matériel, stock
- Les contrats cessibles
Lors d’une cession, l’acquéreur reprend l’activité et l’exploitation, mais pas la société elle-même, ce qui simplifie la démarche par rapport à un rachat de parts sociales.
Pourquoi choisir la reprise plutôt que la création pure ?
Créer son entreprise en reprenant un fonds de commerce, c’est souvent :
- Aller plus vite : les démarches administratives sont limitées, et le local est déjà en activité.
- Minimiser les risques : on connaît déjà le chiffre d’affaires, les charges fixes, la zone de chalandise.
- Accéder à un emplacement stratégique : certains emplacements commerciaux ne se libèrent que lors d’une cession.
- Convaincre plus facilement les banques : un business plan basé sur une activité existante rassure les financeurs.
Selon l’INSEE, environ 1 création sur 5 est en réalité une reprise, notamment dans les secteurs traditionnels (CHR, coiffure, commerce de proximité…).
Les étapes clés pour réussir une reprise
1. Identifier un fonds à reprendre
Les opportunités sont nombreuses mais parfois peu visibles : réseaux locaux, bouche-à-oreille, agences spécialisées, annonces sur plateformes, syndicats de commerçants, etc.
2. Analyser l’activité et les chiffres
Avant de faire une offre, il est indispensable de :
- Étudier les bilans comptables (CA, résultat, EBE, charges…)
- Vérifier les contrats en cours (bail, fournisseurs, personnel)
- Évaluer l’état du matériel
- Comprendre les raisons de la vente
3. Estimer la valeur réelle du fonds
C’est une étape cruciale, trop souvent négligée. On peut passer par :
- L’approche par le chiffre d’affaires (coefficient multiplicateur)
- L’approche par la rentabilité (EBE)
- L’approche comparative (commerces similaires dans la zone)
L’erreur à éviter : se fier uniquement au prix affiché
Beaucoup d’acheteurs débutants se contentent d’accepter le prix demandé sans vérification. Mauvaise idée.
Une mauvaise estimation peut vous conduire à :
- Surpayer un commerce peu rentable
- Sous-évaluer les charges réelles
- Perdre en négociation
- Fragiliser votre dossier bancaire
Il est donc essentiel de s’appuyer sur des données solides, notamment des comparables locaux, et des analyses sectorielles.
Un outil pour vous aider : l’avis de valeur proposé par Data-B
Plutôt que de naviguer à vue ou de faire appel à une estimation empirique, des outils numériques comme Data-B permettent aujourd’hui de réalisation une évaluation d’un fonds de commerce.
Concrètement, avec Data-B, vous pouvez :
- Saisir l’adresse du fonds de commerce ciblé
- Renseigner les données disponibles (activité, CA, surface, etc.)
- Accéder à une estimation chiffrée basée sur des comparables locaux
- Visualiser le contexte concurrentiel, les flux de passage, la densité commerciale
- Générer un document structuré, utile pour négocier ou monter un dossier bancaire
Ce type d’outil vous permet de vous positionner rapidement, d’argumenter face au vendeur, et de prendre votre décision sur des bases claires.
Combien ça coûte de reprendre un fonds de commerce ?
Les prix varient fortement selon :
- Le secteur d’activité
- L’emplacement
- La rentabilité du commerce
À titre indicatif :
- Un salon de coiffure peut valoir entre 30 000 et 80 000 €
- Un bar ou restaurant bien situé peut dépasser les 150 000 €
- Un petit commerce de quartier peut se négocier entre 20 000 et 60 000 €
Mais attention : le coût global inclut aussi :
- Les frais de notaire
- Le dépôt de garantie du bail
- Le renouvellement éventuel des licences ou autorisations
- Les investissements post-achat (travaux, communication…)
D’où l’importance d’avoir une vision globale dès le départ.
Créer son entreprise par la reprise : les aides possibles
Bonne nouvelle : de nombreuses aides existent pour financer ou faciliter une reprise :
- Prêts d’honneur (Réseau Initiative, France Active)
- Garantie Bpifrance sur les emprunts bancaires
- Aide à la reprise/transmission par Pôle Emploi
- Exonération partielle de charges en ZFU (selon localisation)
- Dispositifs régionaux (fonds d’investissement, subventions locales)
Un dossier de reprise bien construit et bien valorisé a autant de chances (voire plus) qu’une création classique d’obtenir un financement.
Conclusion
Créer son entreprise par la reprise d’un fonds de commerce est une stratégie pragmatique, accessible, et souvent plus rapide qu’on ne le pense. Mais pour transformer cette opportunité en réussite, il faut savoir évaluer objectivement ce que l’on achète.
Grâce à des outils comme l’avis de valeur Data-B, vous disposez désormais de moyens concrets pour estimer un fonds, convaincre un banquier, négocier un prix, et structurer votre projet avec méthode.
Créer, c’est oser. Mais c’est aussi mesurer. Et c’est là que se joue toute la différence entre une bonne intuition… et une entreprise qui dure.
